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Leboeuf: "Et j'ai crié"

neotfc
   Posté le 21-04-2006 à 18:52:49   

Installé aujourd'hui à Los Angeles où il remplit, entre autres, le rôle de consultant, Frank Leboeuf revient pour Sports.fr sur la Coupe du monde 1998, qu'il juge comme « le moment plus important » de sa carrière. L'ancien défenseur central de l'équipe de France, champion d'Europe deux ans plus tard, évoque notamment la semaine qui a précédé la finale contre le Brésil et la sévère polémique qui le prit pour cible, à tort. Sans langue de bois, l'ex-capitaine de Chelsea se souvient ces rares moments de bonheur intense.

Leboeuf, un parcours hors du commun.Huit ans après, que représente la Coupe du monde 1998 ?
Le moment le plus important de ma carrière qui restera gravé à jamais. Quand je croise des Français à l'étranger, ils me disent merci. Pour eux je reste celui qui a gagné le Mondial en 1998. Cette Coupe du monde a effacé tout le reste, tout ce que j'avais pu gagner avec Chelsea (1). J'ai vécu deux mois fabuleux entre copains, des moments rares que peu de gens connaissent dans une vie. Je me suis retrouvé au bon endroit au bon moment.

Malgré cette ambiance exceptionnelle, Ce statut de remplaçant n'était-il pas un peu frustrant ?
Non, c'était défini à l'avance par Aimé Jacquet. J'étais la doublure de Laurent (Blanc) ou de Marcel (Desailly). Tu acceptes ou tu l'acceptes pas. Notre rôle c'était aussi de «pousser au cul» les titulaires en leur montrant que nous étions là, prêts à les remplacer. C'est pourquoi ils se devaient d'être au top et cela a créé une saine émulation, contrairement à ce qui a été dit à l'époque, que c'était fait avec méchanceté. C'est faux. Après, les circonstances ont fait que j'ai joué la finale...

Un moment fabuleux pour vous mais qui n'a pas été si rose que ça...
Il y a eu cette polémique après la demi-finale contre la Croatie (2). C'est scandaleux et atroce d'avoir privé Lolo, comme à un joueur en général, d'une finale qui plus est de Coupe du monde. C'est pourquoi j'étais heureux pour lui qu'il ait connu ce bonheur en finale de l'Euro. Je ne devais pas jouer ce match, tant mieux pour moi.

"Et moi, je suis une m... !"

Tu as cru que c'était un clin d'œil du destin ?
Je ne me suis pas posé ce genre de questions. Ce qui est sûr, c'est que le soir de la Croatie, j'étais avec ma femme dans les vestiaires, tout le monde était content et puis malheureux pour Laurent. Je l'ai bien ressenti ce soir-là. Après, il y a eu toute cette campagne contre moi. Je ne pouvais pas allumer la télé ou lire les journaux sans que je vois «Comment va faire la France sans Laurent Blanc ?» Je me disais alors : «Et moi, je suis une m... !».

Comment prépare-t-on une finale dans ces conditions ?
J'avoue avoir passé quelques jours très difficiles comme cette conférence de presse que j'ai été finalement obligé de faire alors qu'Aimé Jacquet et moi, n'étions pas chaud pour ça. C'était une horreur de devoir démentir des propos que je n'avais jamais tenus. A cette époque, trois personnes ont pris ma défense: René Girard, José Touré et Fabien Barthez qui est pourtant un très bon ami de Lolo.

Comment vous sentiez-vous quelques heures avant ce France-Brésil ?
Je me suis surpris à réussir à dormir trois heures le jour de la finale. Je pensais que je ne fermerai pas les yeux une seconde. Puis sur la pelouse, avant l'échauffement, je sentais mes pulsations à 180 et je montrais mon cœur à ma femme, qui était dans les tribunes. A part ça, ça allait. Dans le match, j'ai eu deux trois interventions importantes à faire notamment un deux contre un, face à Bebeto et Ronaldo. Il y a eu aussi ce tacle sur Ronaldo. Et là, je crois que les gens m'ont découvert et se sont dit, «finalement, il n'est pas si nul que ça».

A quel moment avez-vous su que le titre ne pouvait plus vous échapper ?
A deux minutes de la fin quand Denilson a touché le poteau. J'ai commencé à souffler et là, alors que le jeu se déroulait, j'ai regardé les tribunes, le sourire des gens et j'ai pu apprécier ce moment de bonheur. Au coup de sifflet final, je me suis écroulé et j'ai crié.

Qu'est-ce que vous retenez de cette aventure unique ?
L'équipe de France n'était pas forcément plus forte que les autre mais nous étions vraiment une bande de potes. Quand je vois Lyon aujourd'hui, notamment les matches contre le Milan, ça me rappelle 1998 dans le sens où tout le monde se bat pour tout monde. C'est ça la clé de la réussite. Si un ou deux joueurs ne font pas l'effort, ça ne marchera pas. C'est avec un tel état d'esprit que l'on peut déplacer des montagnes.

(1): Arrivé à Chelsea en 1996, il deviendra le capitaine des Blues avec qui il remportera la Coupe des coupes et la Supercoupe en 1998, la Coupe d'Angleterre à deux reprises (1997, 2000) et le Charity Shield (2000).

(2): A la fin de la demi-finale contre la Croatie, qui avait vu Laurent Blanc expulsé pour un mauvais geste sur Slaven Bilic, Leboeuf est tombé dans les bras de ce dernier, son coéquipier de Chelsea. La presse ayant interprété cela différemment en affirmant que Leboeuf se serait réjouit du forfait de Blanc pour la finale
ogmios
   Posté le 22-04-2006 à 10:42:57   


Aline22
   Posté le 22-04-2006 à 16:44:05   

moi je réponds pas sur le sujet le titre du topic me rappelle une chanson que je déteste
neotfc
   Posté le 23-04-2006 à 02:41:43   

Aline22 a écrit :

moi je réponds pas sur le sujet le titre du topic me rappelle une chanson que je déteste





Domage pour toi
Olive
   Posté le 23-04-2006 à 12:03:06   

Aline22 a écrit :

moi je réponds pas sur le sujet le titre du topic me rappelle une chanson que je déteste


J'avais dessiné sur le sable
Son doux visage qui me souriait
Puis il a plu sur cette plage
Dans cet orage, elle a disparu

Et j'ai crié, crié, Aline, pour qu'elle revienne
Et j'ai pleuré, pleuré, oh! j'avais trop de peine

Je me suis assis près de son âme
Mais la belle dame s'était enfuie
Je l'ai cherchée sans plus y croire
Et sans un espoir, pour me guider

Et j'ai crié, crié, Aline, pour qu'elle revienne
Et j'ai pleuré, pleuré, oh! j'avais trop de peine

Je n'ai gardé que ce doux visage
Comme une épave sur le sable mouillé

Et j'ai crié, crié, Aline, pour qu'elle revienne
Et j'ai pleuré, pleuré, oh! j'avais trop de peine

Et j'ai crié, crié, Aline, pour qu'elle revienne
Et j'ai pleuré, pleuré, oh! j'avais trop de peine...



neotfc
   Posté le 23-04-2006 à 19:33:25   

Olive a écrit :



J'avais dessiné sur le sable
Son doux visage qui me souriait
Puis il a plu sur cette plage
Dans cet orage, elle a disparu

Et j'ai crié, crié, Aline, pour qu'elle revienne
Et j'ai pleuré, pleuré, oh! j'avais trop de peine

Je me suis assis près de son âme
Mais la belle dame s'était enfuie
Je l'ai cherchée sans plus y croire
Et sans un espoir, pour me guider

Et j'ai crié, crié, Aline, pour qu'elle revienne
Et j'ai pleuré, pleuré, oh! j'avais trop de peine

Je n'ai gardé que ce doux visage
Comme une épave sur le sable mouillé

Et j'ai crié, crié, Aline, pour qu'elle revienne
Et j'ai pleuré, pleuré, oh! j'avais trop de peine

Et j'ai crié, crié, Aline, pour qu'elle revienne
Et j'ai pleuré, pleuré, oh! j'avais trop de peine...









Aline22
   Posté le 24-04-2006 à 21:05:26   

mdr
neotfc
   Posté le 24-04-2006 à 21:09:18   

Aline22 a écrit :

mdr







ha bon c'est pas dans les paroles ça ahahhahaah
Miss TFC
   Posté le 24-04-2006 à 23:32:42   

lol