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victoire du T F C 2 à 0 sur NANTES ( coupe )

neotfc
   Posté le 20-09-2006 à 09:38:39   

C'était il y a un an, une éternité. Au même stade de la compétition, dans cette Coupe de la Ligue, Nantes créait l'exploit à la Beaujoire en venant à bout (1-1, 4-3 aux t.a.b.) de l'ogre lyonnais. Une belle soirée pour Serge Le Dizet et ses Canaris qui vivaient alors un moment rare dans une saison qui déjà portait en elle les germes des lendemains qui déchantent. Un an plus tard et le FCNA est tombé dès le stade des seizièmes de finale, incapable d'enrayer cette fichue spirale de la défaite qui depuis le début de la saison le happe de manière irrésistible vers le fond.

Alors que ce rendez-vous face aux Toulousains devait s'inscrire dans ce contexte comme le premier des deux matches de la révolte avant le rendez-vous du week-end prochain face à Marseille, le TFC n'a eu qu'à se baisser ou presque pour ramasser sur une pelouse de la Beaujoire plus brûlante que jamais son billet pour les 8e de finale de l'épreuve (2-0). Trop d'insuffisances dans le jeu nantais, trop d'approximations mais aussi trop de tensions autour de ce club pour que l'éclaircie survienne enfin... Serge Le Dizet, évidemment désigné premier coupable au cœur de ce naufrage, au point de retrouver sa propre voiture taguée ou d'être la cible de coups de fil anonymes, ne le sait que trop bien: son sort est déjà scellé. Et ce nouveau faux-pas ne fera qu'accélérer un processus dont le technicien sait qu'il est engagé depuis plusieurs jours, si ce n'est plusieurs semaines...


Bonnet, la formation à la... toulousaine

Le contraste était saisissant mardi entre ces Nantais tenaillés par la peur de mal faire devant un public qui ne leur pardonne plus rien et des Toulousains en pleine confiance, qui n'ont plus perdu depuis la première journée de championnat (0-2 à Bordeaux). Mais Nantes essaye de développer un semblant de jeu, lui qui s'est incliné samedi à Valenciennes sans se procurer la moindre occasion de but digne de ce nom. Sans cadrer sa tentative, Diallo s'y colle de la tête sur un coup-franc de Capoue (4e) avant que Faé, reconverti sur le côté droit, ne sollicite Douchez (14e). Les Canaris se procurent quelques opportunités et c'est donc déjà un progrès. Pourtant, Toulouse dégage une impression de sérénité, comme si sûrs de leur fait, les hommes d'Elie Baup attendaient patiemment leur heure.

Ainsi, Jean-Louis Akpa Akpro se met en évidence sur une frappe d'instinct (28e), suivie d'une tête dans la foulée (30e). Le jeune milieu toulousain profite à plein de l'activité incessante d'un Brian Bergougnoux déchaîné dont le centre en retrait est repris sans contrôle par son jeune coéquipier sans que celui-ci ne trouve le cadre (38e). A ces incursions toulousaines tranchantes répondent de trop rares occasions nantaises à l'image de cette tête de Guillon (30e) ou de ce débordement de Wilhelmsson pour servir Capoue (40e). Des réactions sporadiques qui ne font pas oublier la pauvreté du jeu nantais, incapable de faire naître l'accélération ou le décalage. Là où Toulouse, juste avant la pause, sur une frappe colossale de Bergougnoux des trente mètres, seulement repoussée par Stojkovic dans les pieds d'Akpa Akpro, trouve la faille (0-1, 43e). Au plus mauvais moment pour les Nantais...

La suite, c'est l'histoire d'une agonie annoncée. Un retour aux vestiaires sous les sifflets d'un public dégoûté par tant de gâchis et qui a perdu la foi en son équipe depuis belle lurette. Avant que Toulouse, impitoyable, ne donne le coup de grâce. Akpa Akpro aurait pu être ce bourreau sur cette accélération, qui laisse son vis-à-vis sur place, avant de placer une frappe toute proche de tromper un Stojkovic encore une fois pas exempt de tout reproche sur son placement (59e). Mais c'est la jeunesse toulousaine, en un terrible parallèle avec une formation nantaise devenue une coquille vide ou presque, qui va s'illustrer sur ce centre de Bergougnoux repris victorieusement de la tête par le jeune Alexandre Bonnet (0-2, 61e), 19 ans seulement!

Le coaching de Le Dizet, comme un chant du cygne, et les deux tentatives de Diallo et Guillon, qui ne trouveront que du bois dans la dernière minute de jeu, résonneront comme autant d'illustrations de l'impuissance nantaise. Et pourtant, plus que le nom de Le Dizet, c'est bien celui de Rudy Roussillon, le président nantais, qui, associé au mot démission et scandé par les supporters dans un stade plus lugubre que jamais, concluait cette triste soirée à la Beaujoire...

Message édité le 20-09-2006 à 09:39:10 par neotfc
Olive
   Posté le 21-09-2006 à 18:39:52   

koi ya eu 0 réaction sur ce match !! on a gagné ooooooooooo on va la gagné cette coupe iiiiiii
Aline22
   Posté le 22-09-2006 à 23:11:26   

lol ben oui franchement ça fai bien plaisir pi pour moi ct enfin l'ocassion de les voir jouer lol
TFCTEAM
   Posté le 24-09-2006 à 21:05:34   

Superbe victoire de l'équipe jeune du TFC

Quel panache bravo
Aline22
   Posté le 26-09-2006 à 14:45:02   

en tout cas homme du match mon avatar ptdr