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Seb
Dieu des Dieux
Seb
1802 messages postés
   Posté le 01-11-2005 à 17:17:55   Voir le profil de Seb (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Seb   

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Un parc d'attractions a poussé sur l'île du Ramier, en périphérie de la préfecture de Haute-Garonne. Un gentil hameau avec son salon de coiffure, ses deux bars, sa boutique, son restaurant avec vue panoramique et surtout son stade de 36 500 places aux loges «prestige». «Ici c'est TFC-land», lance fièrement Hugues Henry, le directeur général du Toulouse football club (TFC). Bienvenue dans le foot du XXIe siècle où rentabilité rime avec produits dérivés. Un monde merveilleux où, comme chez Mickey, il est avant tout question de stratégie : «Un club de foot, c'est d'abord une entreprise», plaide Henry.

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«Incontournable». Alors, la société anonyme sportive professionnelle (SASP) TFC muscle sa politique de grands travaux. «C'est un projet global dont le ciment reste le sportif et l'étendard est le stade, qui doit devenir un lieu de vie, enfonce le directeur général. On est humble, même si je suis fier de tout ce qu'on a construit en quatre ans. Olivier aussi.» Olivier ? Saldran, le président du club, 35 ans, le plus jeune de Ligue 1. Un jeune loup qui a le vent en poupe dans la ville rose : «Il s'est rendu incontournable», souffle-t-on au club. Ce patron d'une société de restauration multiplie les activités (eau minérale, crèches privées). Le foot ? Il est tombé dedans il y a quatre ans. Le TFC, alors moribond, est miné par les déficits, rétrogradé sportivement, débouté judiciairement, pour être finalement déclaré en faillite. C'est là que Saldran rentre en scène et annonce tout de go que la place du club est dans l'élite. Le TFC est alors en National (3e échelon). Trois ans plus tard, il rejoint la Ligue 1. Et Saldran d'enfiler le costume de sauveur.

Depuis, l'ambition du boss (également propriétaire d'un golf à Albi) ne se dément pas. Depuis deux ans, le club surprend par son recrutement. Cet été, le TFC a enregistré les signatures des Sochaliens Santos (international tunisien) et Jérémy Mathieu, international espoir courtisé par Lyon. «Le discours de monsieur Saldran m'a convaincu», justifie Mathieu. «Saldran veut faire du TFC un petit Lyon, un club qui jouera les premiers rôles et il y met les moyens», argue l'international Daniel Moreira, enrôlé l'année passée. «Ce qu'Aulas a fait en douze ans, Saldran veut le faire en six», renchérit l'avant-centre. Saldran se voit bien faire Jean-Michel Aulas comme métier. Mais en plus «djeun's». «Il ne court pas après la renommée, renchérit Hugues Henry, et dans la tribune officielle, il n'est pas plein centre en costume cravate, lui c'est sur le côté en polo ou en pull-over.» C'est comme ça à tous les étages et ça tourne au quasi-culte de la personnalité. Et lui, que dit-il ? Rien : «Il est très occupé», répond-t-on au club.

Peu importe, les chantiers avancent et le club du futur est en marche. Difficile dans une cité nourrie aux récits ingambes des gaillards aux gueules cassés et aux mains de la taille de pieds. Nouvelle parade : «Le Stade toulousain est effectivement le club de la ville, mais le TFC aspire à être celui d'une région sevrée de football», rétorque Henry. Un postulat simple pour un argumentaire comptable forcément : «Car là où les clubs de rugby pullulent à 100 kilomètres à la ronde, jusqu'à peu il fallait aller à Bordeaux ou à Montpellier pour voir du foot de haut niveau.»

Baba cool. Mais encore faut-il tutoyer les cimes. Après une bonne demi-saison l'année passée, qui vit le club rêver d'Europe, la réalité est plus rude. Une 12e place, loin des ambitions affichées. «Le club ambitionne de grandir, explique l'entraîneur Erick Mombaerts, mais comme toute aventure humaine, ça passe par des cycles.» Pour le coach, il n'y a pas mort d'homme : «Bien qu'il y ait des enjeux importants, on sait garder le sens de la mesure, prendre un peu de recul.» Mombaerts a la sagesse du moine shaolin et la quiétude du baba cool. Lui aussi en a vu de toutes les couleurs. Il est là depuis le début. Il est aussi indéboulonnable. «Pas question de concevoir le club sans lui», assure Hugues Henry. Mombaerts affirme : «Il n'y a pas beaucoup de clubs où l'on est aussi heureux que chez nous.» Avec son budget de 38 millions d'euros et ses 25 000 spectateurs de moyenne (5e affluence de France), le TFC aspire à des lendemains encore plus joyeux. Reste juste à gagner des matchs.


à noter qu'ils disent Sa L dran


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ogmios
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Dieu
ogmios
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   Posté le 01-11-2005 à 18:13:35   Voir le profil de ogmios (En vacances)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à ogmios   

Super ce document, se nous rend encore plus fier d'être toulousain et surtout supporter du TFC.


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"Le match le plus important est toujours celui à venir" R. Denoueix
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